Hans Georg Rauch(1939-1993)En Masse(1975)
Je remercie ma mère de ce don, sa langue, le Français dont je parle et j’écris bien sûr une espèce de patois épouvantable, sortes d’égouts de cuisine, pas écume de salon. Pourtant elle me l’en a fait cadeau et c’est avec quelque raison que je suis obligé à son, plus qu’esprit de finesse, finesse d’esprit; finesse qui parfois manque à l’Italien. Ce n’est pas de tout un péché mais de l’autre côté c’est un avantage… pouvoir lire Cioran, Proust, Céline et Simenon. C’est tout ce qui me reste d’elle, pas pour l’éternité, disons à peu près pour la prochaine dizaine d’années. Aux fines oreilles et encore plus fins oreillers. Amen