Burn after reading

Tanto ma tanto tempo fa, e credo di averne già accennato qui da questo ambóne, fui querelato da un tale per averlo definito e in ambito privato, una circolare interna della direzione del mio Conservatorio, un impeccabile cialtrone. Ci fu un processo che non pochi definirebbero farsa o da paese dei balocchi, con animali al posto delle autorità giudicanti; fui ritenuto reo confesso – Ha confessato ha confessato signor giudice, strillò l’avvocato di parte lesa – per avere detto la verità cioè che sì avevo scritto quelle due parole impeccabile cialtrone, E allora, domanda implicita ; fui condannato a una cifra spropositata, circa 10.000 euro tale che avrei dovuto lavorare gratis per ripagare il debito che poi mi fu ridotto di due terzi circa in appello. Pagai per non arrivare in cassazione con ulteriori spese. E la cosa finì a tarallucci e vino come era cominciata.

Ma perché ti racconto questo, ti domanderai. Perché la questione che ti prego di leggere nell’articolo qui accluso da Le Figaro, riguarda intanto lo scarso umorismo di chi legge, prova ineffabile di stupidità o quantomeno di intelligenza ingabbiata, limitata, e poi di chi legge in generale senza capire contesto, stile etc. bref di chi non sa leggere per palese ignoranza, di limitata capacità di lettura, tipica di chi si attiene, come i testimoni di Geova e certi integralisti, alla lettera di ogni cosa, e infine prova di altissima soglia, chissà quanti ne hanno già scritto migliori di me, altissima soglia dell’offesa, per cui basta una mosca fuori posto per far scattare la reazione di un ego smisurato, lo stesso dei terroristi, uno per tutti quel Princip che assassinò l’Arciduca d’Austria nel ‘14. Presa così alla lontana per non stare a fare i soliti discorsi. O ti accusano di islamofobìa perché constati che i produttori di petrolio arabi insieme ai russi stanno strangolando le economie occidentali. Transeat diceva sempre mio padre quando il dibattito si approssimava a un cul di sacco. Si offenderanno i sacchi? Occorrerà dire fondo di sacco perché chissà quale associazione madri di bambini protesterebbe per il linguaggio scurrile? O i culi per essere associati alla viltà del sacco… sacco di patate, ma ssacco deché, de mmerda.

L’articolo ; io non so se sia vero o no quello che racconta né so se a perdere sarà o è la letteratura, propendo per un sì ma questa è altra storia. Le Figaro è scritto bene e ha un occhio conservatore, borghese, chissà gaullista, non è Le Monde o NYT, sa un po’ di buon salotto dove si invitano letterati di tutte le risme intorno al tè, si tira un po’ di spada, poi di fioretto,  e poi tutto finisce come prima. Ma è scritto bene il quotidiano e annusa bene l’aria che tira specie quando puzza di fogna. Qui la fogna è l’editoria. Non entro nel merito del tema censura, non censura, wokismo e bingo bongo. L’articolo sfiora ma mette bene a fuoco in due righe al suo centro – une morale commerciale – che la questione è per l’appunto commerciale. Il libro è merce, propaganda di merce e la merce si deve vendere peccùi deve essere propaganda di sé stessa: cioè lavata e stirata. Quindi come nei commercials, propaganda né più né meno, il nero è bello – hai voglia, certe modelle/statue per HM – il bacio tra signorine romantico e zuccheroso, mica c’entra la saliva, le famiglie fanno acrobazie su diversi arcobaleni di salamini (absit o sit iniuria), lo spic è sempre span, così il marketing editoriale è determinato ad affrancarsi dall’obbligo di fare da rimorchiatore del gusto ma anzi ne asseconda del più basso, del più ringhioso, del più rissoso, giaculatorio, preficale, autoassolutorio perché detentore della verità, lamentoso, ipnotizzato, sedato profondamente, alcolista, morfinomane senza morfina, psicobeso, solenne somaro – un somaro ma solenne recita Don Magnifico e non sa che parla di sé ne la Cenerentola di Rossini – ; il gusto di chi non ne ha e che a questa assenza pretende di uniformare il mondo. Fascismo. Dominio delle masse è la sua lezione magistrale. E con ciò mi sono ipso jure direi, attirato i fulmini della censura. Sissignore, la censura girala sottosopra, fa da sempre questo, fascismo e faxismo : difendere i più nell’interesse di pochi padroni il cui scopo è tenere i più nell’ombra, nell’oscurità. Nell’oscurantismo. Tanto ci stanno benone. E dunque? Dunque leggi and burn after reading.

«Un climat d’autocensure»: les éditeurs français dans la cible des sensitivity readers https://www.lefigaro.fr/livres/un-climat-d-autocensure-les-editeurs-francais-dans-la-cible-des-s…
La présence de «sensitivity readers» dans le milieu de l’édition française ne relève pas de l’utopie.

RÉCIT – L’affaire Kevin Lambert-Nicolas Mathieu n’en finit pas de diviser le monde littéraire. De nouveaux «flics de la pensée» entraînent des pratiques de surveillance et de prudence à l’extrême dans le milieu de l’édition française.
Par Alice Develey
 Publié il y a 2 heures, mis à jour il y a 9 minutes

Le 4 septembre dernier, un éditeur français Le Nouvel Attila publiait un post Instagram dans lequel son auteur, le québécois Kevin Lambert, présent dans la première liste du Goncourt, expliquait avoir fait appel à un sensitivity reader. Derrière ce mot, se cache un employé d’une maison d’édition chargée de peigner un texte pour désamorcer tout mot ou phrase qui pourrait froisser le lecteur : on imagine que ce sont les annotations relatives au physique, à la race, à l’orientation sexuelle ou la religion qui font l’objet des attentions des «lecteurs de sensibilité».
Kevin Lambert se justifiait en expliquant qu’il voulait s’assurer qu’il ne «tombait pas dans certains pièges de la représentation des personnes noires par des auteur.es blanc.hes» (sic). Il ajoutait que «la lecture sensible, contrairement à ce qu’en disent les réactionnaires, n’est pas une censure ». À cet aveu, une première dans la littérature, Nicolas Mathieu, Goncourt 2018, réagissait, appelant les écrivains à «bosser», «prendre leur risque», «sans tutelle, ni police».

« C’est une polémique stupide, a balayé de la main le président du jury Goncourt, Didier Decoin. Quand on est auteur, on a le droit de faire appel à qui on veut pour relire un texte. » Une manière comme une autre d’éteindre le feu. Oui, mais l’affaire est sérieuse. D’abord, parce que les sensitivity readers ne sont pas de simples lecteurs ; leur expertise n’est pas littéraire mais morale. «C’est de la mauvaise foi de faire croire que surveiller son texte est naturel. Ce sont des flics de la pensée», tance un éditeur. «Ils font passer les textes au tamis d’une idéologie pour y coller leur grille de lecture du monde, c’est ahurissant !», s’offusque une autre. Les canadairs de Decoin sont vains, parce que la question agite déjà depuis quelque temps l’édition.
Jusqu’ici, la question des «sensitivity readers» était relativement cantonnée à l’étranger. On a observé l’émoi qu’a suscité la traduction de l’œuvre d’Amanda Gorman, poétesse afro-américaine, par une autrice blanche aux Pays-Bas, en 2021. Ou plus récemment, le scandale de la réécriture de classiques aux Etats-Unis. Quand la possibilité d’interdire des mots aussi communs que «gros» et «laid» a menacé l’œuvre de Roald Dahl en français, Gallimard jeunesse a tout de suite fait barrage. Mais depuis que les éditions du Masque ont cédé aux ayants droit la possibilité de réviser les traductions d’Agatha Christie, il est très vite apparu que la France ne pourrait pas rester extérieure à ce débat, qui est une menace pour la liberté des créateurs.
On est confrontés de plus en plus à des pra‐ tiques de prudence à l’extrême de peur d’at‐ taques en justice, sur la question de l’égalité des sexes, de la couleur de peau.
Un éditeur chez Gallimard

Aujourd’hui si les éditeurs français sont en première ligne, peu osent parler. «C’est parce que c’est politique, avance une jeune éditrice. Dès qu’on en discute, on est soit de gauche, woke ou de droite, conservateur. C’est un débat binaire.» Et, au sein d’une même équipe éditoriale, le sujet des sensitivity readers divise. «Surtout les
générations !, abonde une autre éditrice. Les plus de 40 ans sont réservés, quand ceux de moins de 40 y sont plutôt favorables. Chez ces derniers, il y a une foule de réflexes qui sont devenus des évidences : on a peur dès qu’on publie un texte, on doit tout féminiser, utiliser le iel et le point médian.» Les défenseurs de l’écriture inclusive auraient ainsi trouvé son pendant avec la naissance d’une «littérature inclusive».
«Faire que les lectrices et lecteurs soient heureux et calmes !» Dans un récit publié ce mois-ci, Sensibilités, Tania de Montaigne imagine avec cynisme un monde où seuls les livres «Feel Good», dument contrôlés par des sensitivity readers et rendus incapables de faire du mal à une mouche, seraient commercialisables. Il s’agit d’une fable, certes, mais pas non plus d’une utopie. C’est parce que Tania de Montaigne s’est un jour entendu dire qu’elle avait «écrit une phrase qui aurait fait de la peine aux Noirs», qu’elle a pensé à écrire cette histoire. Les sensitivity readers, s’ils ne sont pas nommément présents dans les maisons d’édition, font déjà partie intégrante du milieu.
Une morale commerciale
«Cela fait plusieurs années qu’on a désormais des consignes du service juridique qui circulent, avance-t-on du côté des éditions Gallimard. On est confrontés de plus en plus à des pratiques de prudence à l’extrême de peur d’attaques en justice, sur la question de l’égalité des sexes, de la couleur de peau.» Depuis quand exactement ? Difficile à dire. Ce sont des évolutions de société corrélées à la mondialisation de sujets sur les réseaux sociaux qui ont fait de problèmes nés à l’autre bout du globe les nôtres. «Les sensitivity readers ne sont pas là pour dire s’il y a des erreurs, mais pour que les textes correspondent à une idéologie en vigueur.»
Concrètement, «les juristes se mettent en conformité avec la loi et les sensitivity readers, avec la loi morale», analyse une éditrice. Mais laquelle ? Sûrement la morale commerciale. Car, il ne faut pas oublier que la littérature est d’abord un marché. Or, les sensitivity readers se fichent du livre, qu’importe qu’il devienne ennuyeux ou insipide après leur réécriture, ce qu’ils veulent, c’est se conformer à ce qu’ils estiment être la pensée dominante afin de vendre un maximum de livres (c’est ce qui arrive aux ayants droit d’œuvres célèbres à qui Netflix demande un toilettage main stream).
Une autrice a prétendu que nous n’étions pas lé‐ gitimes, car nous n’étions ni femmes, ni japo‐ nais. Or, quand on écrit, on n’est pas assigné à un genre.
Benjamin Lacombe
Au contraire de l’auteur, qui est seul dans son écriture, l’éditeur lui est dans le monde, il sent la société qui l’entoure et les débats qui l’animent. «Aujourd’hui, on est plus attentif aux questions de sensibilités», indique une éditrice de Grasset. La maison travaille ses textes selon trois niveaux de lectures : éditorial, juridique et historique. «J’estime que notre travail d’éditeur, c’est d’être curieux, ouvert et d’essayer de débusquer ce qui est moralement et légalement répréhensible.» Car, l’éditeur doit prendre des risques. «Le plus souvent, quand on a un doute, on interroge l’auteur.» À charge de l’éditeur d’accepter de le suivre ou non.
En 2005, une violente polémique avait éclaté à la publication d’un roman intitulé Pogrom, chez Flammarion. Dans ce roman, les personnages vomissent leur haine du monde entier jusqu’à verser dans l’antisémitisme. Un procès s’ensuit et la relaxe. Néanmoins, le livre a laissé des traces. À l’époque, l’édition s’opposait à toute forme de censure et estimait qu’il fallait éditer des romans, fussent-ils dérangeants. Au nom de Sade et de Nabokov. À condition qu’ils soient de qualité. Car au fond, la vraie question n’est pas ce que peut écrire ou non l’écrivain mais comment, ce qui nous ramène perpétuellement à la phrase de Wilde : «Il n’y a pas de bon ou de mauvais livre, il n’y a que des livres mal écrits.» La seule morale qui tienne est celle de la forme.
L’autre procès en vogue concerne ce qu’on appelle «l’appropriation culturelle». Un écrivain de sexe masculin blanc peut-il écrire sur une femme noire ? Car aujourd’hui des voix s’élèvent bruyamment, qui auraient fait bondir Flaubert (qui disait : «Madame Bovary c’est moi») pour réprouver ce type de récit. La romancière américaine Jeanine Cummins a été prise à partie en 2020 pour avoir dans un roman, American Dirt, raconté l’épopée des candidats à l’exil vers les États-Unis au motif qu’elle n’était pas «chicano». Mais qui peut croire qu’une seule personne issue d’une minorité puisse représenter toute la minorité ? «Quand on demande un avis à un Noir, on obtient son avis, pas celui de tous les Noirs», rappelle Tania de Montaigne.
Des «trigger warning» en littérature
Dans ce processus en marche, quelle est la prochaine étape alors, exiger un test ADN pour que l’écrivain soit irréprochable ? Récemment, Benjamin Lacombe a défendu avec Sébastien Perez «Histoires de Femmes Samouraï», en Italie. Ils ont effectué quatre années de recherches sur le sujet et en ont composé ce beau livre, féministe. «Et puis, une autrice a prétendu que nous n’étions pas légitimes, car nous n’étions ni femmes, ni japonais. Or, quand on écrit, on n’est pas assigné à un genre.» Faudra-t-il un jour avoir tué pour écrire un polar sur un assassin ?
Les éditeurs cherchent à se couvrir. Certains pratiquent le «trigger warning», qui n’existait jusque-là que dans les séries et les films : «attention tel sujet, telle scène peut heurter etc.» Les lecteurs sont ainsi infantilisés. C’est le cas par exemple, dans les romans de dark romance de Sarah Rivens, qui soit dit en passant, rencontre un immense succès auprès des adolescentes alors que ses livres reposent sur ces mêmes codes «virilistes» et «misogynes» qu’attaquent les sensitivity readers. Cette peur du risque chez les éditeurs se traduit par un «climat de surveillance et d’autocensure, estime-t-on chez Gallimard. On est sur une pente dangereuse d’ordre moral à laquelle contribuent les écrivains qui se soumettent.»
Cette question de la morale en littérature n’est pas nouvelle. Rappelons le procès qui est fait à Flaubert en 1857, son roman Madame Bovary est alors accusé d’immoralité. Mais son avocat, Maître Senard, montre alors que le roman est justement moral en ce qu’il peint l’adultère de manière à imprimer le dégoût du vice chez le lecteur. De même, la question de la vérité n’est pas non plus récente. «All is true !», disait Balzac en son temps. Oui, mais sans jamais oublier que son monde était une construction fondée sur des effets de réel ; il créait une illusion réaliste. Aujourd’hui, les wokistes les accuseraient tous les deux d’«appropriation» pour avoir écrit Eugénie Grandet et Salammbô.
Cette situation pose le problème de la création littéraire. Peut-on s’éloigner du réel ? Les auteurs le constatent. Alice Renard, qui vient de publier son premier roman chez Héloïse d’Ormesson, a ainsi remarqué qu’on lui demandait souvent si ce qu’elle écrivait était «vrai». Comme s’il lui fallait se justifier. Or, les auteurs ne sont pas des «menteurs». Ils ne décrivent pas, ils racontent, ils inventent, ils reconstituent. «La littérature est en train d’abandonner sa part de fiction et d’imagination pour la sociologie et le réel», déplore un éditeur. Est-ce pour cela que la littérature semble se superposer au journalisme, avec des récits, des exofictions… Or c’est dans cette faille que s’immiscent les sensitivity readers qui détestent la fiction. Le réel se vérifie, ce qui n’est pas le cas de l’imaginaire. Comme le journalisme a ses fact-checkers, la littérature devrait avoir ses sensitivity readers…
Pourtant, les auteurs interrogés sont unanimes : ce qu’ils écrivent est vrai du point de vue de leurs personnages. Certains font des recherches, d’autres vont sur le terrain et d’autres encore se contentent d’imaginer des univers. «Le roman, c’est le territoire de tous les possibles et le pays de la fiction n’a pas de frontières», explique Joffrine Donnadieu, auteure de Chienne et Louve. Or, comment peut-on imaginer que des livres censurés, mesurés, étriqués fassent rêver ? Réécrire des textes ne peut être que le fantasme d’Albert Cinoc, le tueur de mots, de Georges Perec ! Les classiques qui nous ont marqués sont aussi ceux qui nous ont bouleversés, choqués, troublés.
Qu’on ouvre Vipère au poing et l’on tremblera de rage devant la «Folcoche» d’Hervé Bazin, qu’on reprenne Dumas et l’on partagera l’envie de vengeance du Comte de Monte-Cristo. Les écrivains sont invariablement libres dans leur ton et leur histoire. Et si certains usent de la provocation pour dire la vérité, c’est peut-être parce qu’elle doit être provocante. Et, comme l’avance une éditrice, «ce n’est pas en effaçant des mots qu’on combattra mieux le sexisme ou le racisme». En passant au roman, le réalisateur Julien Birban le constate : «Quand je fais des films de publicité ou de mode, je passe mon temps à être censuré. Le roman, c’est justement l’occasion d’être libre.» Mais jusqu’à quand ?
En jeunesse, le pli a déjà été pris. Les albums de Martine ont été plusieurs fois révisés afin de «parler à la nouvelle génération, et d’être en phase avec son époque». Martine n’est plus «petite maman»… Même climat avec les «remaniements» du Club des Cinq. Ce qui est certain, c’est que cette affaire Kevin Lambert n’est que la première étape d’un processus qui colle à l’air du temps, celui de la surveillance de la pensée et du vocabulaire, de l’art de l’euphémisme. Pas sûr que la morale publique y gagne. Sûr, en revanche, que la littérature y perdra.

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About dascola

P. E. G. D’Ascola Ha insegnato per 35 anni recitazione al Conservatorio di Milano. Ha scritto e adattato moltissimi lavori per la scena e per la radio e opere con musica allestite al Conservatorio di Milano: Le rovine di Violetta, Idillio d’amore tra pastori, riscrittura quet’ultima della Beggar’s opera di John Gay, Auto sacramental e Il Circo delle fanciulle. Suoi due volumi di racconti, Bambino Arturo e I 25 racconti della signorina Conti, e i romanzi Cecchelin e Cyrano e Assedio ed Esilio, editato anche in spagnolo da Orizzonte atlantico. Sue anche due recenti sillogi liriche Funerali atipici e Ostensioni. Da molti anni scrive nella sezione L’ElzeMìro-Spazi della rivista Gli amanti dei libri, diretta da Barbara Bottazzi, sezione nella quale da ultimo è apparsa la raccolta Dopomezzanotte ed è in corso di comparizione oggi, Mille+Infinito
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4 Responses to Burn after reading

  1. Leonardo Taschera's avatar Leonardo Taschera says:

    Già in tempi non sospetti Umberto Eco metteva in guarda dal PC, non inteso come Partito Comunista ma come Politically Correct. In base ai dettami del PC – nella seconda accezione – il cieco non è più tale ma diventa un non vedente, il sordo non udente, lo spazzino l’operatore ecologico, il becchino l’operatore mortuario, il bidello l’operatore scolastico, il muratore l’operatore edile, l’infermiere il paramedico, la puttana la escort (che fino a quel momento credevo fosse un modello di automobile)… e chi più ne ha più ne metta. Da qui a quanto racconta Le Figaro il passo è breve. Pare che ora dire pane al pane e vino al vino sia di “destra”, un po’ come fare il bagno secondo la brillante ironia di Giorgio Gaber, e siccome nella tradizione politichese essere di destra vuol dire anche negare la dimensione progressista ( tant’è vero che ora il popolo di sinistra è considerato il popolo dei progressisti ) e il progresso, in barba al pessimismo leopardiano, è comunque buono e bello, che c’è di più progredito che coniare nuovi segni per indicare vecchi contenuti? Ma sai quanto ci guadagna in autostima e in considerazione sociale – e soprattutto in vile pecunia – lo spazzino ad essere chiamato operatore ecologico? Quanto poi ai sensitivity readers è a tutti cognito che, se io da un testo letterario elimino il termine “grasso” magicamente gli obesi spariscono e tutta la società ne ha un immenso beneficio, prima di tutto estetico e poi in termini di risparmio per la scomparsa delle spese dovute ai problemi di salute connessi all’obesità. Cosa debbo dire? Viviamo nel mondo del “Mulino Bianco” o, se volete, in quello di “Truman Show” o, se volete andare indietro nel tempo, in quello dell’Ispettore Generale di gogoliana memoria, mondo però in cui è bello e buono fare pubblicità agli assorbenti igienici, alla carta igienica, alle perdite dovute all’incontinenza degli sfinteri, ai problemi di stitichezza e via dicendo. Mi è capitato di vedere, al supermercato, pacchi di carta igienica di non ricordo quale marca (brand, in PC), con la scritta “Pulito Totale”. Lascio all’immaginazione cosa succede a chi usa carta igienica che non garantisce pulizia totale. E la moda? Per quale motivo si deve consigliare alle giovani donne di calzare gli anfibi in piena estate, ovviamente non associati a tute mimetiche ma a leggiadre vesti che lasciano più o meno vedere o intravedere le grazie femminili? Forse per suggerir loro di usarli in caso di molestie? E in questo becerume amplificato dalla pubblicità, ci meravigliamo del comportamento becero di quel gruppo di italioti di cui tu riferisci al Louvre? Ormai lo svaccamento dei costumi, intesi come stile di vita, è considerato, e di conseguenza vissuto e praticato, come conquista di nuove libertà. È di oggi la notizia, con relativa foto, del senatore democratico (traduci progressista) della Pennsylvania, tale John Fetterman, che si è presentato in Campidoglio in camiciola a maniche corte, bermuda e scarpe da ginnastica: e lì non siamo in Italia, ma in un Paese il cui simbolo è la statua appunto della Libertà. Libertà che ormai identifica il concetto di forma con quello di formalismo e viceversa. L’unica è ritirarsi in convento…

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    • dascola's avatar dascola says:

      Preciso: non era Louvre ma Kunsthistorisches Museum. Una svista tant’è. Quanto al resto non saprei che cosa replicare. Forse questo: che il PC, a guardare, è un altro nome, un nome tutto ballo in maschera per dire ipocrisia. Se vogliamo ogni civiltà si è creato la sua ( e la concomitante repressione dei costumi) con una differenza che mi pare di riscontrare. Le ipocrisie del passato ( anche l’Impero nostro si reggeva su questo trucco) si sovrapponevano con un apparato formale, di gran lustro e peso, a una sostanza. La dialettica fra le parti o meglio la differenza di potenziale scatenava energia: arte, e scienza, pensieri. Qui è il PC che è sostanza volatile, flatus vocis e anche meno, a mascherare il niente. Non c’è differenza di potenziale, c’è i Ferragnez. E la perdita totale del valore di qualsiasi formalità: così non si sa come ci si veste a un matrimonio, a un funerale, in Campidoglio, a un dinner il cui relativo jacket credo sia scomparso. E infine, lo svacco; che gli esperti di moda chiamano smitizzazione (la scarpa col suolone di gomma sotto un abito da sera). Almeno a me pare così e non so se mi sono spiegato. A buoni conti mercoledì ho avuto due signore a cena e le ho ricevute in giacca e cravatta. Domandato del perché, la mia risposta è stata: “per principio e per onorare le ospiti”. Tuttavia non sono mai riuscito ad insegnare il nodo della cravatta ai miei figli. E non ho mai potuto farci niente. Sigh.

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  2. azsumusic's avatar azsumusic says:

    Ben gli sta, agli italici, aspettare 10 anni per la conclusione di un processo se i tribunali sono inzuppati di processini da quattro soldi. Piuttosto, non mi pare che negli ultimi decenni si sia evolutolo lo stile di scrittura. Anzi, vedo un’involuzione: si torna ad abbreviazioni tipiche del linguaggio telegrafico o forse dialettal semi analfabete, con a corredo geroglifici diversamente detti emoticon. Si prospetta una banda ben stretta di individui detenenti sempre più tanto il potere economico quanto quello intellettuale. Quasi una beffa, visto che l’accrescimento culturale fu il contentino dato ai poveri nel dopoguerra. Vedo persone titolate in comunicazione non sapere la differenza tra boscaioli e cacciatori. Questo si che meriterebbe un bel processo…

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    • dascola's avatar dascola says:

      Good Lord, lo sanno tutti che i boscaioli sono funghi, molto buoni con le tegliatelle, infatti si fanno in teglia, e che i cacciatori sono invece polli o, secondo stagione, conigli, in ogni caso invertebrati perchè non hanno spina dorsale. Lo sanno tutti. In ogni modo, va’ che domenica abbiamo mangiato da dio. Lui però è andato via presto, subito in pratica. Doveva riposarsi. Era al settimo. Cielo.

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